Repli en vue en Europe pour la dernière séance de l’année – 30/12/2022 à 07:42

Un trader travaille à la Bourse de Francfort

Un trader travaille à la Bourse de Francfort

Par Laetitia Volga

PARIS (Reuters) – Les principaux marchés boursiers européens devraient être dans le rouge à l’ouverture vendredi, mettant fin à une année difficile pour les actions mondiales, notamment au resserrement monétaire des principales banques centrales.

Les premières indications indiquent une baisse de 0,53% pour le CAC 40 de Paris, 0,41% pour le DAX à Francfort, 0,27% pour le FTSE à Londres et 0,47% pour l’Eurostox 50 Les marchés britanniques clôtureront à 13h30 GMT.

Ce n’est probablement pas le moment de risquer la dernière rencontre en 2022. Les investisseurs s’interrogent depuis quelques jours sur les conséquences pour les marchés de l’abandon de la politique “zéro-Covid” de la Chine.

D’une part, la reprise des voyages pourrait relancer l’économie mondiale, mais aussi propager le coronavirus au-delà des frontières chinoises. D’un autre côté, les investisseurs craignent que la demande accrue de la Chine ne fasse grimper les prix des matières premières, incitant les banques centrales à augmenter davantage les taux d’intérêt pour freiner l’inflation.

La lutte des institutions d’émission contre la hausse des prix a été au cœur de l’actualité des marchés tout au long de l’année et devrait le rester en 2023, ainsi que l’apparition potentielle d’une récession et de tensions géopolitiques.

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Les marchés européens ont dû terminer l’année sur des performances négatives : le CAC 40 est actuellement en baisse de 8,1%, le DAX de 11,41% et l’indice européen Stoxx 600 de 11,78%, leur pire performance depuis 2018.

L’indice boursier mondial MSCI devrait se détériorer avec une baisse annuelle d’environ 20 %, du jamais vu depuis la crise financière de 2008.

Le FTSE, en revanche, devrait continuer sur une performance positive tout au long de l’année, l’indice phare de Londres bénéficiant de la hausse des prix des matières premières, qui ont augmenté avec la guerre en Ukraine.

Valeurs à suivre :

À Wall Street

La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, aidée par un rebond des valeurs de croissance grâce au confort des rendements obligataires et un bon accueil réservé à l’indice hebdomadaire des inscriptions au chômage.

Le nombre d’inscriptions légèrement plus élevé soutient l’idée que le resserrement monétaire de la Réserve fédérale porte ses fruits, atténuant les inquiétudes concernant les taux futurs.

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Le Dow Jones Industrial Average a augmenté de 345,09 points, ou 1,05%, à 33 220,8 points, le S&P 500 a augmenté de 66,06 points, ou 1,75%, à 3 849,28 et le Nasdaq Composite a augmenté.

Le volume des transactions a été relativement faible avec 8,78 milliards d’actions échangées, contre une moyenne de 10,95 milliards sur les vingt dernières séances.

En Asie

A Tokyo, Nike a rogné ses gains en fin de séance pour être complètement équilibré. Les marchés japonais ne rouvriront que mercredi après une pause pour les célébrations du Nouvel An.

En Chine, on observe également un rebond des grands indices actions, les investisseurs se concentrant sur les points positifs attendus en 2023, comme le soutien de Pékin à la croissance et l’incertitude sur la situation sanitaire qui se développe malgré la réouverture du pays. Relatif au COVID-19.

Les banques Citi, Bank of America et JPMorgan ont récemment relevé leurs recommandations sur les actions chinoises, s’attendant à une reprise économique l’année prochaine.

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L’indice CSI 300 à grande capitalisation de la Chine continentale a augmenté de 0,7 % et l’indice SSE Composite de Shanghai a augmenté de 0,71 %.

Echanges/Prix

Alors que l’appétit pour le risque s’est apaisé, le dollar a gagné 0,17 % par rapport à un panier de devises de référence. L’euro est ainsi tombé à 1,0644, en baisse de -0,16%.

La volatilité est limitée sur le marché obligataire américain où le rendement à 10 ans est inchangé à 3,8369 %.

pétrole

Les prix du pétrole ont légèrement augmenté, augmentant pour la deuxième année consécutive en raison des réductions de l’offre dues à la guerre en Ukraine, d’un dollar plus fort et d’une demande plus faible de la Chine.

Le Brent a augmenté de 0,61 % à 83,97 $ le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a augmenté de 0,68 % à 78,93 $.

Le premier affiche actuellement un gain annuel de 7,6 %, après un bond de 50,2 % en 2021, et le second de 4,5 % en 2022, après une hausse de 55 % l’an dernier.

(Laitya Volga, édité par Matthew Protard)

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